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Entretien avec une étoile montante M’Bassi : «Musicalement je concours à être …»
L’artiste chanteuse, choriste et interprète, Laetitia Yotto alias M’Bassi Laetitia, émerveille les mélomanes d’ici et d’ailleurs à travers les notes musicales dont le timbre reflète le septentrion. La chanteuse espère découvrir l’univers artistique africain et du monde dans les jours à venir.
Matin Libre : En peu de mots si tu dois te présenter
L’artiste : Laetitia Yottoalias M'bassi Laetitia, est une artiste béninoise, environ la quarantaine d’années, et est originaire du Nord Bénin précisément de l’ethnie waamade Natitingou. Mère de 2 filles, j'ai démarré la musique depuis le bas âge dans une chorale de l’école catholique des sœurs de Natitingou. C'est surtout les appréciations qui fustigeaient parci parlà qui m'ont plus motivée à faire carrière dans la musique.
Comment décris-tu ton album, depuis quand est-ce que tu l'as composé, et en t'inspirant de quoi?
Mon premier album « M'bassi » composé depuis 2 ans, qui signifie en langue Waama le signe de la détermination, tiendra d’abord compte des rythmes traditionnels « yoobou » du Nord Bénin à la base, mais sera varié sur des airs de la musique importée comme le « Coupé décalé » de la Côte d’Ivoire, la salsa, et reggae. Voilà brièvement ce que je peux dire de mon album, qui traite des thèmes relatifs aux faits sociaux, comme Dieu, amour, jalousie, trahison, maltraitance des femmes...C’est-à-dire ce que nous vivons chaque jour en tant qu'individu dans nos divers maisons et foyers.
Quel est ton modèle dans la musique béninoise et pourquoi ce choix ?
Beh! Et oui, je m’inspire de moi-même comme modèle, Kiri Kanta que j'affectionne particulièrement lorsqu’elle chante, car on sent en elle qu'elle vit ce qu'elle chante. Avec Kiri Kanta, j'ai compris qu'on peut mieux véhiculer ce qu'on vit.
Mot de fin
Mon mot de fin pour dire que je me défends seule à pouvoir réaliser tous mes projets, et musicalement, je concours à être aussi un modèle pour le Benin en particulier la gent féminine du Nord Bénin. D’où, j'ai donc besoin de producteur.
Odilon Serge Anagonou
Edition 2017 de la "Nuit poétique" : Rendez-vous fin mars pour les belles paroles
La ‘’Nuit poétique’’ se déroulera le vendredi 31 mars 2017 à partir de 19 heures au Théâtre de verdure de l'Institut français de Cotonou.Il s’agit d’une initiativedont le Directeur artistique est le talentueux comédien, Guy-Ernest Kaho. L'événement connaîtra la mise en harmonie des déclamations poétiques avec la musique et une performance de sculpture vivante avec l’atypique peintre sculpteur Laudamus Sègbo.
Odilon Serge Anagonou
Panique au Palais de la République : Talon veut parler
Dans la foulée du renvoi devant l’Assemblée nationale du projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990, le Bénin a connu un ensemble de déclaration les unes plus extrémistes que les autres. Il était principalement question d’être pour ou contre la voie parlementaire et la procédure d’urgence qui sont clairement les options de l’équipe Talon. En outre, la liberté du projet final qui a fuité sur les réseaux sociaux, par rapport aux recommandations ou conclusions de la commission Djogbénou n’a pas facilité son acceptation et a entraîné une levée de boucliers. Le Président Patrice Talon prenant sûrement la mesure de la situation, et le péril qui menaçait son projet décrié par la société civile, l’ensemble des professeurs de droit public et plusieurs leaders d’opinion, a décidé de s’adresser à la Nation. Le Chef de l'Etat devrait prendre la parole avant Vendredi, jour de début d'examen du projet de révision par les députés. Cette décision grave, sonne comme une fébrilité du camp présidentiel qui essaiera probablement de justifier le projet, ses choix et de le vendre à un peuple à qui ses élites semblent dire qu’il ne faut pas voler la légitimité en se cachant derrière des prétextes légaux.Le discours du Président Talon interviendrait un peu en retard, comme une tentative de réparation après un passage en force raté. Car, en vérité, ce message à la Nation aurait dû se faire avant même l’officialisation de la requête à l’Assemblée nationale.
Odilon Serge Anagonou
« Nayilé » et « Ago n’do » : Sessimè enchaîne deux nouveaux singles pour ses fans
Elle n’a du tout pas l’intention d’être ‘’out’’ de l’actualité musicale de son pays et de la sous-région. Quelques mois après son tube «Follow me » un featuring avec le franco congolais Clark Donovan, Christelle Guédou alias Sessimè, la jeune femme à la voix de rossignol est encore de retour pour le bonheur de ses fans. C’est à travers la sortie officielle de deux (02) nouveaux singles, intitulés « Nayi lé » et « Ago n’do ». Respectivement lancés en décembre 2016 et en février 2017, ce sont deux chefs d’œuvres qui ont fait accélérer le degré de célébrité de la vedette. Tous produits par « My Africa Prod », propre maison de production de l’artiste, « Nayi lé » et « Ago n’do » ont été cuisinés en live et arrangés au studio ‘’feeling’’ du jeune talentueux aux doigts magiques Fifi Finder (Fiacre Ahidomèhou). Exécuté en Fon, « Nayi lé », une composition faite du tradi-moderne signifie « J’irai de l’avant, quelles que soient les difficultés de la vie. Avec « Ago n’do » (effrayez-moi le chemin pour que je passe, pour que j’agisse), la lauréate des trophées Kora Awards de la catégorie ‘’meilleure musique moderne d’inspiration traditionnelle de l’année 2012’’ fait un grand come-back à travers une chanson faite du ‘’Gbon’’ très dansante qui annonce des merveilles historiques. Visiblement débordée d’inspirations après la sortie de son 2è album Wazakoua lancé en juillet 2011, la protégée de Lassissi Boukary a déjà mis sur le marché du showbiz, au total neuf (09) singles. Le 10è à venir, il est déjà enregistré comme de dizaines d’autres d’ailleurs dans son escarcelle, et sera lancé le mois d’avril prochain à Paris, où l’artiste est invitée pour se produire à travers plusieurs spectacles. Mais avant, elle représentera le Bénin lors d’un festival à Abidjan prévu dans quelques jours.
Bon vent !
Odilon Serge Anagonou
Morceau choisi : «I no go die» de Zeynab
C’est l’une des chansons qui cartonnent depuis sa sortie en octobre 2015, dans les boîtes de nuit et autres coins où l’ambiance règne en maître. « I no go die », cette chanson qui a été baptisée à partir du ‘’broken English’’ du voisin de l’Est (Nigeria), signifie littéralement « Je ne mourrai pas ». Exécutée en français et en Anglais, ce sont des mélodies d’un style agressivement ambiant et dansant qui ne laisse indifférent aucun accroc de la bonne mélodie. Puisée dans la rivière du genre musical d’origine nigériane, « I no go die » de l’artiste pluridimensionnelle Zeynab Habib a facilement traversé plusieurs frontières en si peu de temps. Enregistré dans le studio ‘’Shado’’ grâce aux talents de Christ beat, elle est faite de ‘’l’afro beat’’ et doit sa vidéo à Boss Playa Music, basé à Abidjan. A en croire le manager de Zeynab, la chanson a eu un budget de plusieurs millions de F CFA assurés par Boss Playa production, vis-à-vis de leur contrat, toujours en cours. A travers cette chanson, Zeynab invite les uns et les autres à toujours rester fort, devant les situations difficiles de notre vie. Du haut de ses près de 20 ans d’expériences dans sa carrière, la protégée de Luc-Aimée Dansou (Lad) est lauréate de plusieurs trophées nationaux et internationaux. Le dernier en date est celui qui lui a valu la place de « Meilleure artiste africaine de musique traditionnelle » lors de la 3è édition de « AFRIMA » ( AllAfrica Music Awards) déroulée en novembre 2016 à Lagos au Nigeria, pratiquement un an après la sortie du single « I no go die ».
A vous les paroles…
Odilon Serge Anagonou