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Meilleur joueur du mois de mars du club hérautlais : L’international béninois Steve Mounié élu
(Il est objet de convoitises en Angleterre)
Pour la première fois dans sa carrière internationale en Ligue 1 Française, l’attaquant international béninois Steve Mounié a été élu par ses pairs, meilleur joueur du mois de mars 2017. Ce prix est le fruit de son engagement et son implication dans plusieurs buts marqués par Montpelier en ce mois de mars.
Auteur déjà de 13 buts en 27 matchs pour sa première saison complète en Ligue 1, Steve Mounié fait l’unanimité tant dans le vestiaire qu’au sein des supporters du club héraultais. Et c’est à juste titre qu’il a été désigné par les internautes adeptes de Montpellier joueur du mois de mars 2017. Avec 6 points, Steve Mounié devance Ryad Boudebouz (5 points), Ellyes Skhiri et Jérôme Roussillon (3 points). Il profite pour monter sur la deuxième marche du podium au classement général de la saison en cours. Pour rappel, son capitaine en équipe nationale du Bénin, Stéphane Sessegnon, a été, lui aussi, désigné en novembre 2016, meilleur joueur du club montpelliérain.
Révision de la Constitution : Talon et les députés coincés
(Le référendum, à défaut du retrait du projet)
Entre retirer du Parlement le projet de loi portant modification de la Constitution du 11 décembre 1990, et le voter au 4/5è pour contourner le référendum, le casse-tête devient insupportable ; tant la pression populaire ne fléchit pas.
Depuis une semaine il n’y a de jour qu’on enregistre de prise de position en défaveur du projet constitutionnel du gouvernement. Par communiqué ou par intervention dans les medias traditionnels et nouveaux, le débat se mène et s’enrichit avec de nouveaux visages. Et la tendance est que plusieurs personnalités, qu’elles soient politiques, de la société civile, praticiens du droit, syndicats, exigent le retrait pur et simple du projet de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, pour mieux se faire entendre, le Front pour le sursaut patriotique constitué de plusieurs formations politiques et organisations syndicales, multiplie et durcit ses mouvements sur le terrain. Le sit-in des jeudi et vendredi derniers à l’esplanade du Parlement en dit long. Pareil du côté des magistrats réunis au sein de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) qui est passée d’une grande marche sur la Capitale à une paralysie de l’appareil judiciaire. Hier, à Cotonou c’était une déferlante bigarrée pour la même cause. Et, les manifestants ne sont pas prêts à démordre si Patrice Talon ne retire pas son projet du circuit. A cette allure, que fera le chef de l’Etat face aux menaces de paralysie générale qui fusent de partout ? Va-t-il foncer tête baissée et laisser le Parlement face à son destin, au nom d’une séparation des pouvoirs pendant que tout serait en train de bouillonner dans le pays ? Visiblement, à l’étape actuelle de la situation, même le Parlement est coincé. Le peuple lui donne du tournis. Dans la plupart des circonscriptions électorales, les mandants ne veulent pas d’une révision. Ils estiment qu’il y a plus urgent dans le pays. Des députés qui sont en tournée sur le terrain, essuient bien la colère de leurs mandants. Ils savent très bien qu’ils n’ont pas le choix que d’aller dans le sens indiqué par la base. Certes, les députés sont les élus du peuple mais ils ne sont pas le peuple. Voter au 4/5è ce texte envoyé au Parlement, pourrait être préjudiciable pour la paix et la stabilité du pays. Eu égard à tout ceci, les députés aussi n’ont pas une grande marge de manœuvre. La seule ici qui vaille, c’est de ne pas réunir les 4/5è au vote à l’Assemblée, et opter pour la voie référendaire même si la majorité ne veut même pas sentir le projet et appelle à son retrait et à son retour à la case départ. Patrice Talon et les députés sont donc pris dans un engrenage.
Odilon Serge Anagonou
Culture Morceau Choisi : "Minminton" de Gangbe Brass Band
Extrait de « Assiko », le 4è album (2008) de ce légendaire groupe artistique qui fait briller le drapeau béninois à travers de grandes scènes dans les cinq continents du monde depuis 1997, le titre « Minminton » vient d’une locution en dialecte goun : « Minmintonvivè » qui signifie « un être très cher à soi. Enregistré, arrangé et masterisé dans le studio de ‘’Contre Jour’’(une grosse structure de production, de management et de promotion artistique basée en Belgique), cette chanson dont le clip a été réalisé par Ignace Yétchénou (Togbo films) a encorefait révéler Gangbé Brass Band dans une nouvelle dimension artistique.D’abord, c’est le style et le rythme de la chanson (le djègbé) qui impressionnent, en dehors des paroles très évocatrices qui emballent, juste à la première écoute. Le message, malgré son caractère moqueur, est bien clair et direct : « c’est dans le malheur que l’on reconnait ses vrais amis ». Gangbé Brass Band s’est approprié ce thème pourremercier et témoigner de ses sentiments indélébiles à l’égard des personnages qui les ont positivement marqués, depuis la naissance de l’orchestre et pendant les pires moments de leur parcours.
Révision de la Constitution/Audience chez le Clergé : Le Fsp repart rassuré
‘’…la vitesse supérieure, si Talon ne nous écoute pas’’
Le Front pour le Sursaut Patriotique composé des Fcbe, du Plp et du Pcb a tenu hier, mardi 28 mars 2017, une rencontre avec le président de la conférence épiscopale du Bénin. Au menu des échanges, la situation socio-économique et politique du pays marquée surtout par la révision de la Constitution.
Selon les explications des initiateurs, l’objectif de la rencontre était d’aller exprimer aux évêques, les inquiétudes du Front par rapport à la situation socio-économique et politique du pays et inviter par la même occasion le clergé à jouer sa partition comme il l'a toujours fait en de pareilles circonstances. « Le clergé a su toujours prendre ses responsabilités devant l'histoire », a fait savoir Laurent Mètognon, porte-parole du front. « Le front lui a donc demandé de faire de même cette fois-ci encore pour éviter au peuple de subir le grave danger que constitue le projet de révision de la Constitution envoyé à l'Assemblée et qui n'est qu'un amas de dispositions liberticides et antidémocratiques », a-t-il martelé. « Nul n'ignore le rôle que Monseigneur de Souza a joué dans le processus démocratique de notre pays pendant la Conférence nationale et aux premières heures du renouveau démocratique », a rappelé Mètognoon. C'est cela qui justifie à l’en croire, la démarche du Front pour le sursaut patriotique à l'endroit du clergé catholique en rencontrant la Conférence épiscopale du Bénin (CeB). Pour le porte-parole, la Conférence épiscopale du Bénin a toujours joué un rôle important en faveur de la paix sociale, de l'unité et de la cohésion nationale lors des grands tournants de l'histoire du peuple béninois. « Nous demandons au clergé d’intervenir parce que aujourd’hui, lorsque le peuple est en danger, ils savent et connaissent les mots pour pouvoir ramener la paix », a-t-il signifié. Laurent Mètognon a reconnu le soutien du Pcb pour le Chef de l’Etat lors de la présidentielle, mais il a tenu à justifier son engagement aux côtés des Fcbe et du Plp face au denier développement de l’actualité : « Hier, le parti communiste a appelé à voter Patrice Talon », a-t-il reconnu. « Mais aujourd’hui, la Constitution qu’il veut réviser en force, nous pensons que c’est un danger », se désole-t-il.Tous autant que nous sommes, nous voulons la paix. », a déclaré le porte-parole. Mais affirme-t-il, les rapports de force sont tels que lepeuple est obligé de dire aux députés « attention nous vous avons à l’œil », et qu’ils ne se donnent pas à l’argent du président de la République pour voter la loi liberticide contre ce peuple. « Si par extraordinaire, le projet de loi passait à l’Assemblée, ils auront le peuple à l’Assemblée, sur l’esplanade ; nous l’avons fait par le passé, nous le ferons encore », avertit-il. Laurent Mètognon ne cache pas le désarroi du peuple face à la morosité ambiante qui règne dans le pays « demain nous serons dans les rues parce que le peuple en a marre, le peuple a faim ; il ne veut pas que l’impunité soit érigéeen règle dans une constitution, il ne veut pas que les institutions soient fragilisées dans notre pays, il ne veut pas que le président ratifie les prêts sur le dos du peuple », s’exclame-t-il. Le président de la conférence épiscopale du Bénin a pris bonne note des préoccupations du Front et a promis jouer sa partition dans l'intérêt supérieur de la nation. Il a appelé à cultiver la bonne gouvernance, l'amour du Bénin uni et à l'humilité dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, il faut penser au Bénin et aux Béninois d'abord. Le Front rencontrera demain Nicéphore Soglo et Bruno Amoussou.
Odilon Serge Anagonou
Côte d’Ivoire/Procès Gbagbo : Les officiers supérieurs ivoiriens à la barre de la CPI
Après une semaine de suspension, le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a repris devant la Cour pénale internationale (CPI) le 27 mars. Appelé par le procureur, le général Georges Guiai Bi Poin, ancien commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), a commencé à déposer. Le général Edouard Tiapé Kassaraté, ancien chef de la gendarmerie, l’avait précédé à la barre de la Cour.