Le circuit Itf/Cat des 14 ans et moins de l'Afrique de l'Ouest et du centre sera abrité par le Bénin. C’est ce qu’on apprend d’une source proche de la Fédération béninoise de tennis. En effet, en participant au tournoi de Lomé en janvier 2017 et à celui qui s'est déroulé au mois de mars en Egypte, le Bénin a obtenu quatre places dont deux dans chaque catégorie. Ceci suivant le classement des 24 meilleurs en Afrique. Sur quatre places, le Bénin a également obtenu quatre places d'invités.Ce qui lui fait huit places en attendant d'éventuels possibles qualifiés après les barrages qui se dérouleront en deux phases du 16 au 22 avril 2017.La première étape se déroule du 16 au 19 avril 2017 alors que la seconde étape est du 19 au 22 avril 2017au tennis club de l'Amitié du stade Mathieu Kérékou. Une dizaine de pays  prennent part à la compétition. Il s’agit du pays hôte, le Bénin, du Gabon, de l'Égypte, de la cote d'Ivoire, du Madagascar, du Nigéria, du Sénégal, du Kenya, du Togo.... Côté Béninois, les jeunes tennismen sont prêts pour défier leurs adversaires et obtenir la qualification pour la phase continentale. Selon les informations,  28 joueurs sont actuellement connus. Au terme de la compétition, il y aura les qualificatifs pour quatre billets en jeu afin d'avoir le tableau de 32 joueurs au complet.  

Odilon Serge ANAGONOU

Même après son rejet par le Parlement, la révision de la Constitution continue d’agiter la République. Elle demeure au cœur du débat politique.  Ces événements se déroulent du mardi 04 au mardi 11 avril 2017.

Mardi 04 avril 2017

L’Assemblée nationale est réunie en session extraordinaire pour se prononcer sur la recevabilité ou non du projet de révision envoyé par le gouvernement de la Rupture. Des débats avant le vote, on note une forte propension pour le Oui. Il a fallu l’intervention des députés Guy Mitokpè et Rosine Vieyra Soglo pour qu’on sache que tous les députés ne sont pas acquis à la cause de la révision. Le soupçon de corruption évoqué par la doyenne d’âge a entraîné de vives réactions de la part des députés Augustin Ahouanvoébla, Benoît Dèglà, Nassirou Bako-Arifari et autres. Puis vint le moment du vote. Tout le Bénin avait gardé son souffle. Mais à l’arrivée, plus de peur que de mal. 60 députés ont voté pour la recevabilité du projet de révision, 22 contre et une abstention. Le gouvernement n’a pas réussi à avoir les 63 députés indispensables pour la prise en considération de son projet de révision. Le processus s’arrête donc, la Constitution du 11 décembre reste en l’état. Après le vote, les réactions à l’encontre de Rosine Soglo se sont poursuivies, les présidents des groupes parlementaires allant jusqu’à demander que Rosine Soglo présente des excuses publiques pour avoir parlé d’argent qui aurait circulé dans le sens du Oui. Mais la doyenne d’âge est restée égale à elle-même. Elle a refusé de présenter des excuses. Le président Adrien Houngbédji prendra acte et clôture la session extraordinaire.

Mercredi 05 avril 2017

On est au lendemain du rejet par le Parlement du projet de révision de la Constitution. Il y a un deuil dans le camp de la Rupture tandis que les membres du Front pour le sursaut patriotique et les magistrats réunis au sein de l’Unamab jubilent. Ils ont le sentiment que leur lutte, les sit-in couché ou debout, les marches sur le Parlement viennent de payer grâce à ces 23 députés qui ont constitué une minorité de blocage pour empêcher que la Constitution ne soit révisée.

Jeudi 06 avril 2017

La Rupture célèbre l’an 1 de son avènement au pouvoir. Le bilan fait état d’un seul acte de bravoure, le découpage territorial et, plus rien d’autres au tableau. Reçu sur Rfi pour parler du rejet du projet de révision de la Constitution, Joseph Djogbénou parle de trahison politique venue du camp de la majorité au pouvoir. Le Garde des sceaux fait sans doute allusion aux suppléants des ministres au gouvernement qui ont voté contre la recevabilité du projet.

Vendredi 07 avril 2017

Le seul député qui a voté abstention Léon Comlan Ahossi écrit pour apporter tout son soutien à Rosine Soglo, Guy Mitokpè, les députés Fcbe et tous les autres qui ont voté contre la recevabilité du projet de révision. Dans son texte, le député Un parle de révolution déclenchée ce 04 avril qui doit  embraser tout le parlement et emporter dans sa furie tous les opportunistes et autres dévergondés, véritables trafiquants sans moral et sans amour propre.

Le même jour, le ministre démissionnaire Candide Azannaï publie sur sa page Facebook un message dans lequel il informe l’opinion publique qu’il a adressé une correspondance au président de la République, pour lui demander qu’il tient à passer service en bonne et due forme et ceci le plus tôt possible afin d’avoir une liberté sur son agenda.

Samedi 08 avril 2017

Dans un entretien retransmis en direct sur les trois principales chaînes de télévision, le Chef de l’Etat Patrice Talon traite le rejet du projet de révision de la Constitution par le Parlement d’acte politique. En réponse à cette attitude de la classe politique, il annonce la possibilité pour lui de se représenter en 2021. Il affirme tirer de ce rejet la leçon qu’il occupe une fonction politique et donc se comportera désormais comme tel. Et cela semble passer par la renonciation du mandat unique comme si la révision de la Constitution était une condition à cette promesse de campagne.

Dimanche 09 avril 2017

Sur une radio de Parakou, le député Issifou Amadou a justifié les raisons qui l’ont conduit à voter pour le rejet du projet de révision. Il a dévoilé que le cap du Oui comptait sur 69 à 70 députés et qu’il a voté suivant les consignes reçus de ses mandants, lesquels mandants ne cessent de l’appeler pour le féliciter d’avoir contribué à sauver la démocratie. Il a avoué que la minorité de blocage était bien constituée et décidée à faire échec au projet car le prétexte d’amendements évoqué pour justifier de la recevabilité du projet était un piège. Ce même dimanche, le député Valentin Djènontin était reçu sur Soleil Fm à Cotonou avec le député Abdoulaye Gounou. Valentin Djènontin a aussi parlé de complot en soutenant que le Chef de l’Etat était réfractaire à toute forme d’amendement et que si le projet était accepté par le parlement, il allait être adopté en l’état.

Lundi 10 avril 2017

Ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année 2017. Lors de son discours d’ouverture, le président Adrien Houngbédji a regretté le rejet de la recevabilité du projet de révision car, pour lui, c’était une occasion de corriger les imperfections contenues dans la loi fondamentale. Il a soutenu les présidents des groupes parlementaires qui ont condamné les propos de la doyenne d’âge avec l’allégorie de l’oiseau qui appelle la pluie s’en sort toujours lui aussi mouillé.

Dans un entretien qu’il a accordé à Rfi Patrice Talon a condamné la radio mondiale de contribuer à l’intoxication ayant conduit au rejet de son projet de révision.

Mardi 11 avril 2017

Les députés retournent à l’hémicycle où ils ont procédé au vote du rapport d’activité du président Adrien Houngbédji. C’est alors qu’au nom des 60 députés qui ont voté pour la recevabilité du projet de révision de la Constitution, Aké Natondé a livré un message dans lequel il annonce que les 60 députés pourraient reprendre à leur compte le projet du gouvernement pour l’introduire à nouveau comme proposition de loi portant révision de la Constitution. Le débat sur la révision n’est donc pas clos.

La semaine du mardi 04 au mardi 11 avril 2017, aura donc été une semaine politiquement marathon en ce qui concerne le débat sur la révision. Entre le rejet, l’annonce d’une possibilité pour le Chef de l’Etat de revenir en 2021 et l’annonce d’une possibilité de reprise du projet de révision en proposition de loi par les 60 députés, on constate que le débat sur la révision ou non de la Constitution demeure. Dès lors, on peut se demander ce qui fait courir la Rupture étant donné que les 60 députés ne reprendraient pour leur compte le projet de loi du gouvernement sans l’aval du Chef de l’Etat qui, pourtant, avait déclaré que c’est fini. Pourquoi la Rupture tient tant à la révision ? Pourquoi veut-on insister ? Est-ce au profit du peuple ou pour un intérêt inavoué ? Que devient la parole du Chef de l’Etat quand il renonce à sa promesse de mandat unique en déclarant qu’en 2021, il va aviser ? Telles sont les questions que les Béninois se posent en ce moment.

Odilon Serge ANAGONOU

MTN Benin Innove toujours

S’il y a un message à retenir de la sortie médiatique du Chef de l’Etat samedi dernier, c’est celui concernant la renonciation à sa promesse de faire un seul mandat. A moins d’un cataclysme, Patrice Talon sera dans la course pour sa succession en 2021. Et c’est ce message que le Chef de l’Etat a voulu passer en réaction au rejet du projet de révision de la Constitution. En Somme, pour Patrice Talon, puisque les députés ont rejeté le mandat unique, la règle générale qui est celle d’un mandat renouvelable une fois s’applique à tous y compris lui-même qui pourtant avait promis faire un seul mandat sans avoir posé comme condition la révision de la Constitution. Mais quel besoin avait le Chef de l’Etat d’annoncer qu’il se peut qu’il soit encore dans la course à 4 ans des échéances électorales ?

En Réalité, depuis que le débat sur la révision de la Constitution est clos, il fallait trouver autre chose pour occuper les Béninois. Et c’est réussi puisque depuis samedi, le débat tourne autour de la possibilité pour Talon de se représenter en 2021. A quatre ans de la présidentielle, le Chef de l’Etat oriente le débat sur 2021 pour détourner l’attention des Béninois sur l’absence de solutions pour parer aux difficultés économiques actuelles, le retour du Pvi, les grèves dans l’administration, etc. Sinon en quoi le fait qu’il soit candidat en 2021 aurait-il changé la donne ? La Constitution lui en donne le droit et si son bilan travaille pour lui, il sera réélu. C’est d’ailleurs mieux pour le pays qu’il soit candidat en 2021 car il sera maintenant plus à l’écoute du peuple, faire les choses en tenant compte de leur impact sur sa réélection ou non. La prospérité  ne se limitera plus à son entourage immédiat et il a annoncé les couleurs en affirmant qu’il va revoir la façon de communiquer. Une manière de reconnaître que la normo-communication ne lui a pas fait de bien et ne servira certainement pas ses intérêts en 2021. On devrait désormais, durant les quatre années à venir, voir un Président qui, se souciant de sa réélection, va s’évertuer à travailler pour séduire le peuple, pour avoir un bilan. Et c’est tant mieux étant donné que les décisions impopulaires qui ont été prises durant les un an du mandat, l’étaient dans l’optique que le Chef de l’Etat n’allait pas se représenter.

Odilon Serge Anagonou

(Le promoteur anime une conférence de presse samedi prochain) 
Le complexe «La Base : The Légende Continues», à travers son promoteur SiranLakoussan, entend permettre aux publics de vivre un week-end pascal le plus époustouflant. Ainsi, du 14 au 16 avril 2017, «La Base : The Légende Continues», sis à Gbégamey (rue carrefour Cossi menant vers l’Eneam) sera le lieu d’attraction de trois spectacles inédits à ne jamais rater. Durant trois jours, il y aura sur scène, trois grands talents qui font la fierté de la culture africaine en générale et celle béninoise en particulier. Il s’agit de Sèssimè, Kemy, et de Thibaut le Magicien. Pour permettre aux populations de Cotonou et de ses environs de mieux comprendre les contours de cet événement qui s’annonce déjà étincelant, SiranLakoussan sera face aux hommes des médias. A l’occasion, il expliquera à la presse le bien-fondé des spectacles. Il profitera aussi pour présenter le complexe qui est composé de plusieurs compartiments. Du côté de l’organisation, tout est fin prêt pour que la fête pascale soit belle à «La Base : The Légende Continues», a confié le promoteur SiranLakoussan.

Odilon serge Anagonou