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Pour rassembler les 2010 milliards du budget 2017 : La Rupture met les GSM à terre
Sale temps pour les réseaux de téléphonie mobile. Le gouvernement de la Rupture, du Nouveau départ puis du Bénin révélé, multiplie les décisions qui n’arrangent pas les réseaux GSM. Il joue habilement sur le prétexte du coût élevé des communications pour acculer les réseaux dans leur dernier retranchement, tout en faisant croire à la population, que c’est pour son intérêt. En effet, quel consommateur n’a pas envie de payer sa communication au prix le plus bas, si possible ne rien payer du tout ? En même temps qu’une campagne médiatique est faite pour montrer à l’opinion que le gouvernement a baissé les taxes au niveau des GSM afin qu’ils baissent à leur tour le coût des communications, on passe par d’autres moyens pour demander à ces mêmes GSM des montants faramineux. Les opérateurs GSM qui ont payé la Licence à plusieurs milliards de FCFA, on leur envoie une facture qui dépasse l’argement le coût de la même Licence en moins de 10 ans. Du coup, les opérateurs GSM ont contre eux et l’Etat, et les consommateurs. Mais la raison de cet acharnement, de cette volonté de pressurer les GSM est tout autre. Rassembler 2010 milliards dans un contexte de morosité économique, de baisse des recettes suite à la crise du naira, se révèle de plus en plus un casse-tête pour le gouvernement Talon. Alors, il jette son dévolu sur les GSM.
En son temps, beaucoup de voix s’étaient levées pour dire que rassembler 2010 milliards Fcfa dans un contexte de crise économique relèverait de l’utopie. Même les députés qui ont voté le budget n’y avaient pas trop cru. Aujourd’hui, les faits prouvent combien le gouvernement du Bénin révélé peine à donner corps à son rêve. A la douane, les équipes se renouvellent sans que le résultat attendu ne soit au rendez-vous. Les emprunts obligataires se succèdent sans grand succès. Ne sachant plus que faire, le gouvernement trouve dans les GSM l’autre moyen de renflouer les caisses de l’Etat. Dans un contexte international où les acteurs de l’industrie des télécoms se réunissent au Mobile World Congress à Barcelone pour discuter des questions de dérégulation du secteur des télécoms, au Bénin, les acteurs subissent une pression à travers les frais de régulation qui ont doublé en une année. De 9%, les frais de régulation du revenu annuel des réseaux de télécom sont passés à 21% l’année dernière et la probabilité est grande que des augmentations soient encore constatées cette année. Aujourd’hui, dans la sous-région ouest-africaine, le Bénin est le pays où les frais de régulation dans le secteur des télécoms sont les plus élevés. Dans le même temps, le gouvernement du Chef de l’Etat Patrice Talon demande aux opérateurs de réduire sensiblement les tarifs de communication. Mais ce que la grande partie des consommateurs ignore, c’est que tous les surcoûts auxquels les GSM sont actuellement confrontés rejailliront d’une manière ou d’une autre sur le consommateur final.
Mauvais signal aux investisseurs, des actions de développement en berne
A bien analyser la situation, on est tenté de dire que le gouvernement veut d’une chose et son contraire. Comment comprendre, en effet, que le même gouvernement qui prône le partenariat public-privé, qui a même fait voter par le parlement une loi dans ce sens et dont le chef parcourt le monde entier pour inviter les investisseurs à venir au Bénin, comment comprendre que ce même gouvernement exerce une pression sur les entreprises qui opèrent déjà sur le territoire national ? Quel signal le Chef de l’Etat est en train d’envoyer à la communauté des affaires au plan international ? En tout cas, ce n’est sûrement pas celui d’un pays où l’Etat aide les entreprises à prospérer dans leurs affaires.
Dans le même temps, ces surcoûts qu’on crée aux opérateurs GSM dans le seul but de rassembler coûte que coûte 2010 milliards Fcfa, quand bien même cela s’avère une mission presque impossible, auront un impact direct sur les services «Plus» dont bénéficiaient les consommateurs. Cela entraînera l’absence de promotion, des SMS gratuits, des Forfaits internet gratuits, des Bonus Mobile Money, etc. Mais le plus grave, c’est les actions de développement et d’assistance aux couches démunies auxquelles ces réseaux de téléphonie mobile s’adonnent. N’oublions pas qu’autant qu’ils sont, les GSM investissent une partie de leur bénéfice dans des actions sociales avec des dons dans les orphelinats, la construction d’infrastructures éducatives et sociocommunautaires. Il y a là un vide que l’Etat a laissé depuis des lustres et que les GSM essaient de combler. Mais s’ils ne disposent plus de beaucoup de marge de manœuvre, les populations qui ont besoin de ces actions sociales ne pourront plus en bénéficier. Le gouvernement a alors intérêt à revoir sa copie. Vouloir tout prendre en même temps chez les GSM peut priver le Bénin de beaucoup d’autres choses dont ont besoin les populations.
Odilon Serge (Aguia Cell/Com)
MWC 2017 : « Google Assistant nous permettra de ne plus apprendre à utiliser un appareil »
A l’occasion du salon barcelonais, nous avons pu nous entretenir avec Gummi Hafsteinsson, le directeur de l’unité Assistant chez Google. Il fait le point sur sa disponibilité en France, mais imagine aussi un futur où les assistants vocaux seront le point d’entrée privilégié de nos appareils.
Dévoilé lors de la Google I/O 2016, l'Assistant du géant de Mountain View a fait parler de lui lors du Mobile World Congress, malgré une actualité assez calme.
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Réformes constitutionnelles en vue au Bénin : Les mises en garde de Joël Aïvo
La réussite des réformes constitutionnelles annoncées sous la Rupture préoccupe l’Agrégé de Droit public, Joël Frédéric Aïvo. Il a souligné la délicatesse du processus de révision constitutionnelle hier mardi lors de la Table ronde organisée à la Faculté de droit et de Science politique (Fadesp) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) sur les 27 ans de la Conférence des forces vives de la Nation.
Le Professeur Frédéric Joël Aïvo demande que les réformes constitutionnelles soient méthodiquement conduites. Pour lui, c’est une initiative importante qui nécessite assez de précautions. « La Constitution est-elle parfaite? Non. La Constitution du Bénin a des avantages mais présente des failles. Faut-il la réviser ? Faut-il l’ajuster ? Faut-il la rendre perfectible? Sans doute oui. Je pense qu’il faut rappeler à tous ceux qui peuvent en parler, à tous ceux qui en parlent que la révision de notre Constitution est un acte extrêmement grave. Il ne s’agit pas de la ratification d’un accord de prêt. Il ne s’agit pas de la ratification d’un don. Il ne s’agit pas non plus de l’adoption de la loi des finances…», a-t-il lancé ce mardi à l’Uac. Et de poursuivre : « C’est la révision d’une Constitution qui a apporté à notre pays 26 ans de stabilité. Il faut sensibiliser tous ceux qui en parlent. Il faut qu’ils sachent que c’est un acte extrêmement grave qui doit se faire dans la mesure, sans remettre en cause l’équilibre de l’architecture. C’est fondamental». Pour le Doyen de la Fadesp, le processus annoncé ne doit pas détruire le riche héritage légué par la Conférence nationale. La Constitution du 11 décembre 1990, selon lui, est toujours célébrée sous d’autres cieux puisqu’elle bat tous les records. «Il faut que la main qui veut la (Constitution, Ndlr) toucher soit une main sage et que le processus soit visible et participatif», ajoutera le Professeur Aïvo.
Odilon Serge Aguia Cell/Com
On a visité le réacteur nucléaire qui pourrait « mettre le Soleil en boîte » 12/02/2017 à 18h02
Le programme ITER devra prouver à l’horizon 2025 que la fusion nucléaire peut produire de l’électricité. En attendant, c’est sur son petit frère West que les scientifiques testent les premières briques de ce qui pourrait devenir une source d’énergie révolutionnaire.
Mettre le Soleil en boîte. L’expression est souvent utilisée au sujet de la fusion nucléaire et n’est pas galvaudée. C’est en observant les phénomènes naturels à l'œuvre dans les étoiles que les scientifiques ont eu l'idée de les reproduire pour créer une nouvelle source d'énergie. Plus propre, plus sûre et plus puissante que nos vieilles centrales nucléaires. Une révolution est peut-être en marche et c’est au cœur des Bouches du Rhône, sur le site du CEA de Cadarache, qu’elle a commencé.
Ici se trouve le réacteur expérimental West. Une installation massive composée d’un enchevêtrement de tuyaux incompréhensible aux yeux du néophyte (voir image ci-dessous). Difficile de distinguer au centre une sorte de caisson en forme de donut (voir image ci-dessus). Il s'agit d'un tokamak, un acronyme russe désignant une chambre de confinement magnétique. Le tout préfigure, en beaucoup plus petit, ce que sera ITER, le fameux programme international qui doit prouver d’ici 2030 la capacité de la fusion nucléaire à produire de l’électricité à grande échelle.https://youtu.be/g8BZyiggEAE