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Actualités

Culture Célébration en différé de la 55ème édition de la JMT au BÉNIN : Le FITHEB présente la Semaine du Théâtre

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Le festival international de théâtre du Bénin poursuit à sa manière la célébration de la journée mondiale de théâtre(JMT). Dans ce cadre toute la semaine du 08 au 15 avril est occupée d’activités théâtrales. A cet effet, la grande salle de spectacle de l’institution dont Erick Hector Hounkpè a la charge, va abriter nombre de représentations. Du 08 au 15 de ce mois d’avril, les passionnés de l’art dramatique assisteront à de beaux spectacles pleins de rebondissement, d’effets comiques et de gadgets d’évasion. L’initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du calendrier du Fitheb pour tous.

le 2017/04/03

Préparatifs phase continentale de Challenge Trophy : Les deux équipes nationales affûtent leurs armes

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(Elles étaient en amical face à une sélection de Cotonou)
Les deux sélections nationales de handball (messieurs et dames) qui vont représenter le Bénin à la phase continentale de Chalenge Trophy étaient, samedi 1er avril 2017,face aux deux sélections de Cotonou. C’était au stade Mathieu Kérékou. Si les Ecureuils hommes ont pu humilier leurs homologues de Cotonou (31-17), tel n’a pas été le cas chez les dames qui ont trébuché devant leur vis-à-vis (27-28). Des prestations qui nécessitent des corrections d’une part et des améliorations d’autre part.

«Qui veut aller loin, ménage sa monture», dit-on. C’est dans cette logique que les deux équipes béninoises se sont mises rigoureusement au travail sous la houlette de leurs entraîneurs respectifs, Aimé Sèbio (hommes) et Antoine Alladé (dames). Au terme de la deuxième phase de regroupement, l’équipe féminine a trébuché devant une sélection de Cotonou. A la pause, c’est la sélection de Cotonou conduite par Hervé Sossoukpè et Jean Luc Assogba qui dominait la rencontre (15-13). Un score qui a évolué au cours de la deuxième partie, en désavantage de l’équipe béninoise qui a manqué de rythme, d’agressivité, de rigueur défensive, et de précision devant les buts (28-27). Par contre, de son côté, l’équipe masculine du Bénin conduite par Aimé Sèbio s’est imposée de la plus bonne des manières face à la sélection de Cotonou (31-17). Un score qui aurait été autre si les consignes défensives et offensives données par le coach Aimé Sèbio avaient été suivies à la lettre. «Défensivement, nous devons poursuivre le travail. Il en sera de même pour l’attaque et les actions de contre-attaques», a laissé entendre Aimé Sèbio qui précisequ’au cours du prochain regroupement, il y aura la phase de révision des formes de défense et la manière de jouer en attaque sans oublier les conditions physiques. «Nous sommes pratiquement à la fin du stage et on peut dire que les enfants ont gagné quelque chose. (…) Au jour d’aujourd’hui, nous sommes à 60% de notre forme», a-t-il souligné. Rappelons que les deux rencontres ont été suivies par les responsables de la Fédération béninoise de handball (Fbhb) présidée par Antoine Bonou. A l’écouter,au terme de ce deuxième stage le résultat est positif. «On s’y est pris tôt. On n’a pas attendu un mois de la compétition avant de commencer par travailler», a confié le président Bonou. Et de conclure : «Pour avoir un bon résultat, il faut travailler. Il n’y a pas de résultat sans travail».

Odilon Serge ANAGONOU

le 2017/04/03

Sport Crise à la Fédération béninoise de football : Les vérités de Samuel Eto’o aux journalistes

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De passage au Bénin dans le cadre de la première édition du Gala des champions, tenue samedi 25 mars 2017, la légende du football mondial et africain, Samuel Eto’o, n’est pas restée indifférente par rapport à la crise qui secoue le football béninois. Lors de la conférence de presse conjointement animée par la star camerounaise et le ministre des Sports, Oswald Homeky, l’ancien joueur de Barcelone est revenu sur la question.

Pour lui, le ministre et le gouvernement béninois ont déjà joué leur partition en mettant ensemble les protagonistes de la crise. «Je remercie le ministre des Sports pour avoir rassemblé tous les camps en conflit pour que le football béninois roule à nouveau. Bientôt, le championnat va reprendre et c’est déjà bien»,a-t-il fait savoir.L’international camerounais a aussi attiré l’attention des journalistes sur le rôle qui doit être le leur dans la résolution d’une telle crise. «Vous les journalistes, sans les compétitions, vous ne pouvez faire votre travail. Ne cautionnez plus ça!   Ne tolérez plus ces genres de choses. N’acceptez plus qu’on vous prive du football. Prenez vos responsabilités», a conseillé Samuel Eto’o.

Odilon Serge ANAGONOU

le 2017/04/03

Interview exclusive/Guy Mitokpè à propos du projet de révision constitutionnelle : " Il vaut mieux retirer le document "

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Dans une longue interview accordée à Matin Libre, le député Guy Mitokpe a dénoncé les incohérences  qui jonchent le projet de révision de la Constitution. A l'entendre, depuis 2006, c'est le seul projet qui propose de déstructurer la Constitution du 11 décembre 1990. Guy Mitokpe visiblement très déçu a exigé le retrait du Parlement du projet décrié. Il a également évoqué la démission de la tête du ministère de la Défense nationale, Candide Azannai, son mentor. Lire l'intégralité de cet entretien.

Matin Libre : Bonjour Honorable Guy Mitokpè. Ce qui fait d’abord aujourd’hui l’actualité au Bénin, c’est la révision de la Constitution. En tant que député quelle lecture faitesvous du projet de révision envoyé par le gouvernement au Parlement?

Guy Mitokpè : Merci de vous être intéressé à nous pour avoir notre lecture sur le projet de révision de la Constitution. Je pense que c’est un projet qui installe la psychose et pourrait créer des troubles. Un tel projet devrait normalement rassurer les populations et rassurer par rapport à un certain nombre de problèmes. Il devrait venir comme une solution aux difficultés quotidiennes des populations. Mais, on a pris cette initiative au moment où le peuple est un peu désabusé. L’introduction de ce projet au Parlement crée la peur au sein des populations. C’est comme une jeune fille qui est surprise par une grossesse à laquelle personne ne s’attendait. Du coup, ni le père, ni la mère ne sont contents. La procédure avec laquelle on veut conduire tout le processus de révision est suspecte. On veut conduire tout le processus au pas de charge dans une situation politique comme celle que nous connaissons aujourd’hui.

N’y a-t-il que la situation sociopolitique qui fonde votre position?

Je pense que l’analyse doit être faite à tous les niveaux. Les conditions dans lesquelles le projet a vu le jour après la mise sur pied de la commission (Commission dirigée par Me Joseph Djogbénou), révèle une sorte de mystère. Il y a pratiquement une sorte de mythe autour de ce projet. Le projet n’a pas été vulgarisé. Au niveau même du gouvernement je ne pense pas que le rapport de la Commission Djogbénou ait été vulgarisé. Si mes souvenirs sont bons, la Commission a livré ses conclusions, il y a plus de quatre mois. Le projet de révision a été envoyé au Parlement le 15 mars dernier. C’est après le dépôt du projet que nous avons été informés. Même lorsque nous avons rencontré le Chef de l’Etat pour discuter du projet, on n’a pas reçu de documents. Le ministre en charge de la Justice lisait, et on écoutait. Je continue de soutenir que c’est un projet qui entretient la peur au sein des populations. Il distille la peur. La procédure est conduite comme si quelque chose tenait à cœur au Chef de l’Etat et que tant qu’il ne ferait pas cette chose, le Bénin n’exécuterait pas le Pag (Programme d’action du gouvernement, Ndlr). Et c’est ce qui me fait peur. Or, le Pag est tellement ambitieux que nous souhaitons sa réalisation. Alors, en ce qui concerne le fond du projet, les articles 154, 155, et 156 de notre Constitution ont clairement souligné les conditions dans lesquelles la Constitution doit être révisée. L’article 156 interdit la révision de la forme républicaine de l’Etat, l’atteinte à l’intégrité du territoire national ainsi que la laïcité de l’Etat. On a discuté et on ne s’est pas bien entendu. Avec l’article 151-1, la chefferie traditionnelle est reconnue dans la Constitution et devient gardienne de nos us et coutumes. Cela pourrait être mal interprété par les autres religions et créer la division. Mieux, la Cour constitutionnelle avait pris des décisions. La décision du 08 Juillet 2006 de la Cour constitutionnelle sur la modification de la Constitution est une décision incontournable. Il y a également une décision de la Cour de 2011 qui consacrait les options fondamentales de la conférence nationale ne pouvant faire l’objet de révision. La Cour avait cité entre autres, la limitation de l’âge des présidentiables, le nombre de mandat présidentiel. Toute initiative de révision doit prendre en compte toutes ces décisions de la Cour constitutionnelle. C’est pourquoi nous disons que c’est un projet qui sème la peur, qui sème la psychose. Et nous pensons qu’il faut reculer.

Dans l’opinion, certains pensent que le projet de révision renforce les prérogatives déjà exorbitantes du  Chef de l’Etat. Est-ce aussi votre lecture ?

Je pense que ceux-là n’ont pas tort. On a constaté que les pouvoirs du Chef de l’Etat ont été consolidés alors que lors de la dernière campagne électorale, le candidat Patrice Talon avait estimé que les pouvoirs du président de la République étaient trop forts et qu’il fallait les réduire. Mais dans ce projet, on se rend compte plutôt que c’est le contraire de ce qui nous a été dit. Il y a un renforcement des pouvoirs du Chef de l’Etat. L’article 54 nouveau par exemple arrache au Parlement une partie de ses pouvoirs. Il y a une augmentation des pouvoirs du président de la République. L’article 145 nouveau du même projet permet également au Chef de ratifier des accords de financements en contournant le Parlement. Les pouvoirs de l’Assemblée nationale sont piétinés. Et nous pensons que face à ces constats, les amendements à eux seuls ne suffisent plus aujourd’hui. Il faut dire au président de la République qu’en ce qui concerne le projet de révision de la Constitution, il faudra reculer. Il faut impérativement reculer.

Mais le Parlement a le pouvoir d’amender le projet envoyé par le gouvernement !

Je n’en disconviens pas. Nous avons relevé une quinzaine d’articles sur lesquels nous devons faire des amendements. Ces articles sont pratiquement la colonne vertébrale du document qui nous a été envoyé. Si nous faisons nous-mêmes ces amendements, le document sera tellement défiguré que l’on penserait à un exercice d’exorcisme. Le document serait méconnaissable. Il vaut mieux purement et simplement le retirer du Parlement. Nous estimons que c’est la chose la plus sérieuse qui pourrait être faite.

Vous demandez le retrait du projet de révision de la Constitution. Or, au sein de la Commission des lois dont vous êtes membre, tout le monde  a voté pour le rapport  préalable fait sur le projet sauf vous. Comment expliquez-vous cela ?

La Commission des lois est composée de 18 membres. Et nous devons avoir la force d’être en harmonie avec nous-mêmes. Ce que nous disons est en harmonie avec ce que nous faisons.  Nous savons qu’il y avait beaucoup de choses à revoir. Il y a la question de la recevabilité et celle de la prise en compte. C’étaient les questions qui avaient animé le débat au sein de la Commission. Comme je vous le faisais comprendre, il y a de vifs échanges sur la question de la laïcité de l’Etat. La réforme de la chefferie traditionnelle pourrait être réglée par une loi ordinaire et non par la Constitution. C’est une brèche que nous sommes en train d’ouvrir qui pourrait devenir un vrai danger demain. Nous avons également évoqué les décisions de la Cour que j’ai soulignées au début de cet entretien, dont on doit désormais tenir compte. Car, lorsque la Cour parle de consensus à valeur constitutionnelle, elle souhaiterait  remettre en cause le projet en cours qui divise tout le pays. Nous ne ferons pas ce que nous n’avons pas fait par le passé. Nous n’avons jamais été des laudateurs. Et, aujourd’hui, notre souci, c'est d’entendre les soucis des populations. Nous n’attendons pas que tous les Béninois meurent avant de réagir. Le plus urgent c’est de réaliser le Pag que de faire le forcing sur un projet de révision qui continue de nous diviser. Et cela a été ma position au sein de la Commission des lois.

Mais, quand on tient compte du vote émis au sein de la Commission des lois, on a l’impression qu’il ne devrait pas y avoir de difficultés quant à la prise en compte du projet de révision prochainement.

Je n’ai pas eu la chance de faire les législatures passées. Mais j’avoue que nous avons un Parlement de qualité. La 7ème législature est composée de députés de valeur. Je connais des hommes et des femmes respectables au sein de ce Parlement  et qui sont sensibles à la douleur des Béninois. Je pense que c’est un tournant décisif. C’est un carrefour très important de l’histoire moderne. Il y a eu déjà des tentatives de modification de notre Constitution. Jamais un projet n’a autant voulu déstructurer notre Constitution comme ce projet.  Le seul projet qui déstructure, qui embrouille, déstabilise, qui touche la colonne vertébrale de notre Constitution, c’est véritablement celui-ci.  Et je pense que les députés en sont conscients. Il ne faut pas porter un jugement de valeur sur ce Parlement. Ces députés iront dans le sens du peuple. Le gouvernement ne peut pas obtenir les ¾ des membres du Parlement. Et le projet doit être rangé pour que l’exécution du Pag commence.  

Vous demandez aujourd’hui le retrait du projet de révision de la Constitution. Mais vous faites partie de la majorité présidentielle.  Vous faites partie de ces élus qui ont mouillé le maillot pour que Patrice Talon soit président de la République. Pourquoi adoptez-vous aujourd’hui cette position ?

J’ai l’habitude de dire que même le soldat aime aussi la paix. Mais heureusement ou malheureusement, il est formé pour la guerre. Nous aussi au sein du parti Restaurer l’espoir, nous aimons les délices du pouvoir. Mais, nous sommes formatés au sein de cette formation pour défendre les valeurs républicaines. Et, nous estimons qu’aucune complicité avec un ami, à quelque niveau que ce soit, ne doit primer sur l’intérêt supérieur du peuple. Et vous allez constater avec moi que ce ne sont pas que des slogans. Vous avez la preuve palpable aujourd’hui. En 2011, lorsque le président de la République avait décidé de marcher sur certains principes républicains, alors que le président Azannaï était membre de la mouvance présidentielle, il a dénoncé les menaces qui planaient sur certains principes républicains. A l’époque, il avait été très critiqué. Beaucoup avaient dit que c’est parce qu’il avait l’immunité parlementaire qu’il avait pris ces risques et qu’il ne le ferait pas s’il était ministre. Aujourd’hui, il a démenti ces commentaires. Si l’on veut aller vers une grande et forte nation, on doit privilégier l’intérêt supérieur de la Nation. Je pense avec les autres membres du parti Restaurer l’espoir que la gouvernance par l’exemple est plus efficace que la théorie. Nous ne sommes pas en train de combattre un individu. Notre bataille n’a jamais été dirigée contre un individu. Nous pensons que nous pouvons être un Etat moderne. Et nous pensons aussi que nous pouvons être un Etat modèle en travaillant. Ce qui se passe aujourd’hui n’est rien d’autre que le respect des principes sur lesquels nous sommes entendus avant l’élection du candidat Patrice Talon. Beaucoup nous reprochent pourquoi nous portons sur la place publique nos divergences. Je pense que toutes les démarches ont été faites. Nous sommes dans un tournant fatidique pour la République. Il y a un risque de remise en cause de notre loi fondamentale qui a permis à ce pays de se stabiliser pendant 27 ans. Dans les années 60, on était perçu comme l’enfant malade de l’Afrique. Mais depuis 1990, c’est nous qui donnons la leçon aux autres. Si on doit décider de toucher cette loi-là, il faut le faire dans des conditions consensuelles.   

Vous l’évoquiez déjà. Aujourd’hui, l’autre grosse actualité, c’est la démission du président de votre parti, « Restaurer l’espoir » de la tête du Ministère de la Défense nationale. Dites-nous, quelle est la raison fondamentale de cette démission ?  

Les hommes d’honneur ne sont pas  qu’en Asie. Les hommes d’honneur sont aussi chez nous. Le président Azannaï est un homme d’honneur. Et je pense que contrairement à l’intoxication et au lynchage remarqués depuis peu, il faut comprendre qu’un peuple a toujours besoin d’un homme de valeur. Je pense que, depuis que le régime de la Rupture a été installé, le bureau politique de Restaurer l'espoir s’est régulièrement réuni. Nous avons déploré plusieurs décisions prises par le gouvernement. Mais, dans toute relation humaine, il y a des codes à respecter. Quand vous n’êtes pas d’accord avec le Chef de l’Etat, il y a des démarches qu’il faut mener. Vous discutez avec le Chef de l’Etat. Et c’est lorsque vous avez la possibilité de le rencontrer. Mais, lorsque vous vous rendez compte que vous n’avez plus la capacité de le rencontrer, vous écoutez le parti. Les évènements étaient allés trop vite ces derniers jours. Au cours d’une réunion, le parti a montré au Ministre  que la possibilité de remettre sa démission est une option souhaitable. Et le proche entourage du ministre a apprécié la décision du parti. Le moment viendra et lui-même donnera les vraies raisons de sa démission. Il donnera plus d’informations aux Béninois. La démission du ministre de la Défense nationale, Candide Azannaï est une décision du bureau politique du parti. Je pense que c’est pour le bien de la République. On ne peut conduire tous les citoyens dans une République comme on pousse les sacs de coton. Ce sont des hommes qui raisonnent. C’est une définition qui a été mûrie parce que nous sommes dans un tournant fatidique. C’est la Constitution du Bénin qu’on veut réviser. On ne peut pas la réviser sans consensus. J’insiste. Les hommes d’honneur ne sont pas  que chez les autres. Ils sont aussi chez nous. Celui qui a consenti plus le grand sacrifice dans la prise de cette décision, c’est d’abord le président Candide Azannaï. L’autre chose qu’il faut souligner, ce sont les faits historiques. Le président Candide Azannaï était le plus jeune des citoyens ayant pris part à la Conférence nationale des Forces vives de 1990. Il a pris des risques. Il connaît l’histoire de ce pays. Et c’est pour cela qu’il n’accepte pas certaines choses. Il pouvait facilement dîner et jouir des délices du pouvoir. Mais nous estimons que le plus important, ce sont les problèmes des populations.

On comprend qu’en partie, le projet de révision de la Constitution est à la base de la démission du Ministre Azannaï. Mais dites-nous le Ministre Azannaï a-t-il été vraiment écarté de la rédaction dudit projet comme le font croire certains observateurs ?

Je pense que la personne la plus crédible pour vous donner certaines informations, c’est le président Azannaï. Le président Azannaï parlera au peuple. Il parlera aux Béninois. Mais, il faut le souligner d’ores et déjà, un homme politique ne peut pas fonctionner que par calcul. Un homme politique doit pouvoir prendre les décisions logiques, parfois difficiles. Car la décision logique n’est pas souvent la plus facile. Cette décision est la plus courageuse.

Vous avez dit que le Ministre Azannaï  donnera lui-même les raisons de sa démission. Mais on apprend qu’une affaire d’achat de pick-up justifierait aussi sa décision. Est-ce que vous confirmez ?

Non. Je ne suis qu’un parlementaire. Je dois parler de ce que je maîtrise le plus. Le plus important, c’est que notre parti a décidé de servir ce peuple. Le parti a décidé de rester à l’écoute de ceux qui sont à Parakou, à Malanville, à Ouassa-Péhunco, à Abomey, à Cotonou, à Calavi, à So-Ava, à Zè, à Porto-Novo, à Sakété. Et je le répète : Le soldat aime la paix aussi. Mais heureusement ou malheureusement, il est formé pour la guerre. Nous aussi, nous aimons les délices du pouvoir. Mais nous sommes formés pour défendre la République. Nous avons un rôle très difficile certes. Mais c’est ce que nous avons choisi.

Est-ce déjà la rupture entre Candide Azannaï et le président Talon?

Vous suivez, j’espère, un peu l’évolution de la situation politique au Moyen-Orient. Vous voyez le comportement des réservistes israéliens. Ils ne sont pas soldats en plein temps. Mais dès que la sirène sonne, ils doivent porter le treillis pour investir le champ de bataille. Nous n’allons pas nous dédire. Nous ne voyons pas la chose de cette manière. Le Pag est bien ficelé. Il y a des personnalités très intelligentes. Il y a des personnalités travailleuses dans ce gouvernement. Nous croyons que ce gouvernement peut aider le Bénin. Mais nous devons aider ce gouvernement à travailler pour le Bénin. Nous ne pouvons pas faire de la complaisance sur des sujets qui n’ont pas été définis dès le départ. Lorsque nous avons décidé de tourner dos au régime du changement, ceux qui ont perdu le lourd tribut, c’étaient nous. Mais c’était pour que la démocratie puisse favoriser l’avènement de la Rupture. Le plus important, ce n’est pas une bataille contre un homme.  Le plus important, c’est de continuer d’être à l’avant-garde. On ne peut pas aller dans le mur. Si c’est à reprendre, nous le reprendrons. Pour nous, ce qui compte, c’est l’intérêt des populations. Pour nous, aucune négociation politique n’a de valeur que celle qui prend en compte l’intérêt supérieur du pays.

Aujourd’hui, le ministre Candide Azannaï se sent-il menacé?

J’ai l’habitude de le dire, chaque métier a ses risques. Mais c’est Dieu seul qui décide de la mort et de la vie. Quand il s’agit de construire un immeuble, c’est moins risqué pour un maçon si c’est un étage. Les risques sont énormes s’il s’agit de bâtir 150 étages.  

Vous voudriez bien conclure cet entretien.

Je voudrais rassurer le peuple béninois que nous n’allons pas distiller la peur ni entretenir la psychose.

 

Odilon Serge ANAGONOU

le 2017/04/03

REMISE D'ATTESTATION DE FIN DE FORMATION

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Remise d'attestation de fin de formation ce 31/03/2017 au sein du Cabinet Aguia & Fils 

le 2017/03/31
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